CE VENDREDI 20 SEPTEMBRE 1895, CHEIKH AHMADOU BAMBA PASSA LA NUIT DANS UN CACHOT A DAKAR AYANT JEÛNÉ L’emprisonnement du Marabout raconté par Sérigne Moussa Kâ, son parent, chantre, disciple, et contemporain, élevé au grade de Maitre Spirituel par Cheikh Ahmadou Bamba. Extrait de Jazâ-u Chakoûr Géej gi ak Jéeri ji (Les Dons du Digne de Reconnaissance sur Terre et sur Mer). « C’est un Vendredi qu’il fut jeté Dans une cellule obscure, et les ennemis lui dirent de tâter. Il tâta et tomba sur des couteux et des clous. Ils l’y enfermèrent et le laissèrent seul en compagnie du Seigneur. Il se tourna vers la Kaaba, leva les bras et commença à prier. Il a dit que ce jour-là il ne put se prosterner à cause des supplices. Il y récita les deuxième et troisième chapitres du Coran, L’Archange Gabriel ouvrit la porte de la cellule en l’honneur du Coran. Il y passa deux nuits sans manger et sans boire, Se suffisant de la lumière divine, celui-là n’a pas bu. Il a rapporté que ce jour là il a vu notre grand-mère Jaara Qui l’exhortait et lui donnait davantage confiance. Il a dit que ce jour là il a vu l’Envoyé de Dieu Qui lui confia des secrets qu’on ne saura jamais au nom de Dieu. Le « Grand de la Mecque » lui dit : « Souviens-toi De mon compagnon appelé Amsata », cela est exact. Il a dit que ce jour-là les anges Gabriel, Michael, Ainsi que Israfil et Asra’il Sont venus là-bas pour anéantir les Colons Par des moyens inouïs C’est pour cela que Séex Bamba disait dans le poème : « Je leur ai pardonné ». C’est une extrême merveille. « lorsque je me souvins de ce séjour (dans la cellule) Et des peines que l’Autorité coloniale m’infligea Je me sentis soudain animé par le désir de prendre les armes. Mais le Rédempteur (le Prophète Mouhammad PSL) me l’interdit finalement »

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