Les mourides se sont distingués dans différentes activités économiques notamment commerciales. Cela a commencé avec les premières vagues migratoires des talibés mourides vers Dakar qui étaient originaires du Baol, en particulier de Lambaye et de ses environs, et qui ont investi la capitale sénégalaise dans les années 1940. Ces «bawol-bawol » étaient de petits commerçant et s'étaient établis non loin du centre-ville sur une vaste place appelée « Pàkku Làmbaay» pour marquer l'origine de ses immigrés. depuis lors, sont appelés « bawol-bawol» tous les Mourides qui représentent la majorité des commerçants à Dakar et qui se comptent parmi les plus grands nantis du pays
. Pour étayer cela, il suffit de citer quelques hommes d'affaires mourides de grande renommée:

1- EL Hadji Babacar KEBE, dit NDIOUGA: Le plus connu des riches sénégalais en son temps.Il investissait dans plusieurs domaines (mobilier, textiles, commerce, hôteleris, etc.)
2. EL Hadji Djily MBAYE: Il avait une fortune comparable à celle de NDiouga et investissait dans les mêmes domaines que lui, avec la différence qu'en tant que membre du conseil économique et social, il investissait dans le cadre du plan de développement.
A côté de ces deux personnalités, on peut citer d'autres opérateurs économiques tels que:
3. EL Hadji Mor SOURANG
4.M.Alla SENE
5.M.Abdou Karim FALL
6.El Hadj Serigne SALL
7.El hadj Bara MBOUP
etc.. qui s'activaient dans les différents secteurs de l'économie.
Dans le domaine de l'industrie, les Mourides détiennent 70% des entreprises dans la zone industrielle SODIBA.
Dans le domaine de l'artisanat, les mourides occupent 7/10 des activités de la cordonnerie à Tilène et 6,5/10 de la fabrication d'object d'art africain au village artisanal de Soumbédioune.
D'autres part, la présence des Mourides et leur dynamisme dan sla diaspora en Afrique, en Europe, en Amérique du Nord et en Asie n'est qu'un des résultats de leur attachement au travail.
Mais de tous les aspects de l'impact du travail et de la khidma dans la Mouridiya, ce qui nous paraît le plus important c'est cette capacité des Mourides à être autosuffisants qui leur a permis de réaliser sur fonds propres de grands travaux à des temps records et des circonstances difficiles. Parmi ces réalisations, le siège de la khilafa et le projet de l'université. A côté d' infrastructures telles que l'hôpital Matlaboul Fawzaîni, des marchés, des routes goudronnées, etc. Cela leur a assuré une indépendance parfaite et une liberté totale devant toute pression venant de l'intérieur ou de l'extérieur.

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